Préparatifs de l’exposition « Haute Tension »

à l’espace Bshop Rodez

 

C’est à la Chapelle du couvent de la Providence à Rodez que Marie-Laure Griffe, sculptrice-céramiste, et Jean-Paul Matifat, plasticien, présentent leurs oeuvres.

Le travail de Marie-Laure Griffe constitué d’argiles et d’émaux, ancré dans la terre, et le travail de Jean-Paul Matifat fait de toile de couture et de cordage forment l’équation de cette exposition.

Un mariage de tension organique et spatiale qui remodèle l’espace où câbles, ficelles, cordages relient l’œuvre à l’œuvre.

 

 

 

 

 

Sculpture-céramique à Lagny-sur-Marne (77400)

Marie-Laure Griffe

A l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, Marie-Laure présente les Incognitos dans son atelier

 

Diplômée de l’ENSAAMA en 1985, l’ENSAD en 1987 (Arts Décoratifs à Vienne, Autriche)

Franco-suisse, Marie-laure Griffe travaille depuis plus de vingt ans dans la région parisienne.

Son matériau de prédilection est la terre, principalement la terre cuite. Mais sa passion pour le modelage l’amène également à l’utilisation du ciment pour de grandes réalisations “Les Pierres frites” en 1999 et “La Poupée” de Lagny, Décembre 2007.

La démarche  de Marie-Laure Griffe est issue de la fascination qu’exerce sur elle l’immensité et l’infinité de ce qui l’entoure.

L’homme, cet être étrange, est son principal sujet d’observation. L’interaction, la perméabilité entre lui et l’univers, lui et l’autre est un questionnement sans fin. Elle reste étonnée, curieuse. Son travail est un mélange d’annotations et de réflexions, une étude perpétuelle dont elle laisse des traces de terre.

 

 

Participation à diverses expositions parmi lesquelles :

  • “Georges Sand, Interprétation 2004”, Couvent des Cordeliers, Châteauroux, 2005
  • Salon Céramique 14, Paris en 2008
  • “L’art est dans ma nature” , Saint-Jean d’Estissac, terres contemporaines en 2009.
  • Les journées de la céramique, place Saint-Sulpice, Paris en 2010.
  • Exposition “Je rêve”, Février-Mars 2011, organisée par les ateliers d’Art de France, Paris.
  • Ceramic Event, marché, Forest, Belgique
  • “Pigments gourmants, pigments violents”, Design center Bastille, Paris, 2011.
  • “Sculpturelles”, l’Artelier céramique, Lausanne, 2011.
  • “Vues sur intérieurs”, Espace art et Liberté, Charenton Le Pont, Mars 2012.
  • “Ephémère”, Design center Bastille, Paris, novembre 2012.
  • “L’appartement”, ateliers d’art de France, Paris, février-mars 2013
  • Salon “Révélations”, Grand-Palais, Paris, septembre 2013.
  • Figurativ, sculptur in Keramik, ceramic talent award 2013,Keramikmuseum.

 

 

 

 

Laquage-décoration à Maisons-Alfort (94700)

Catherine Nicolas, meilleure ouvrière de France

 

Création, restauration, ou kintsugi laque d’or sur céramique : respectueuse d’un savoir faire ancestral, Catherine Nicolas pratique l’art du laque selon les techniques traditionnelles chinoise, japonaise et européenne. Elle utilise soit la laque végétale (Urushi) tirée de la sève de “l’arbre à laque“, soit les laques européennes ou encore les vernis qu’elle fabrique d’après les recettes du XVIIIe siècle. Dans tous les cas, ses nombreuses couches sont teintées avec des pigments en poudre, passées au pinceau et poncées à la main.

 

Les techniques utilisées : incrustations de pigments, poudre d’or (maki-e), flocons d’or (nashiji), feuilles d’or et d’argent (pour les oxydations), coquille d’œuf, nacre, ciselure, reparure… Conservation et innovation sont en parfaite osmose dans son travail.

 

Les  Grands Ateliers de France.

 

Une succincte introduction du travail de Catherine dans son atelier.

 

 

 

 

 

Marqueterie de paille, Paris VIe

Atelier Lison de Caunes

 

L’histoire de la marqueterie de paille remonte au 17e siècle, elle est tombée dans l’oubli durant des décennies. En se consacrant à la restauration d’objets anciens, Lison de Caunes a largement contribué au retour de la marqueterie de paille dans la décoration actuelle.

 

Cet artisanat a séduit au cours des siècles de nombreux amateurs et professionnels. Parent pauvre de la marqueterie de bois, elle fut utilisée aussi bien par des marqueteurs que par des religieux, des marins et des bagnards, et a donné naissance à un artisanat très riche en particulier en France, mais aussi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

 

La marqueterie de paille a connu un nouvel essor dans les années 1920 avec Jean-Michel Frank et André Groult, grand-père de Lison de Caunes. Elle est utilisée alors par des décorateurs éminents de l’Art décoratif pour tapisser des murs, des meubles, des paravents, etc.

 

Un aperçu de ce savoir-faire avec Mathieu.